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- La troisième création nommée Enchaînés va dans le même sens que la première mis à part le fait que la création se veut porteuse d’un certain espoir. Certes, l’être humain est enchaîné à la mort, d’ailleurs cette idée est suggérée par un seule chaîne utilisée en une seule longueur mais l’art peut dépasser ce concept jusqu’à pouvoir le détruire. Par son biais, l’homme peut se défaire de ce concept, le transcender et ouvrir le champ des possibles (cette idée est véhiculée avec les bois vers le haut).Je me situe ici totalement dans la lignée de Hans Hartung qui avait déclaré que « l'art me paraît être un moyen de vaincre la mort » mais je cherche à dépasser cette déclaration pour en montrer le caractère illusoire ; peut-on vaincre quelque chose quand nous ne savons pas contre qui nous nous battons ? L’ennemi est de taille, il est à la fois en nous, partout et nulle part !
« Allons plus loin : de quelque sujet qu'on traite, en un sens on traite de la mort ; parler de quoi que ce soit, par exemple de l'espérance, c'est obligatoirement parler de la mort ; parler de la douleur, c'est parler, sans la nommer, de la mort [...]. La mort est l'élément résiduel de tout problème [...]. Tout me parle de la mort... mais indirectement et à mots couverts, par hiéroglyphes et sous-entendus ».

Ajouté le 8 oct. 2023

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