Le corps humain est « le support » que j'ai placé au centre de ma démarche artistique. À travers un travail de déconstruction qui finit toujours par aboutir à une reconstruction, je considère le corps de l'homme ou de la femme comme un paysage dans lequel, à ma guise, je reconfigure la notion d'esthétique d'après des critères subjectifs que je revendique et qui sont dans la lignée de la pensée du collectif international le Déstructuralisme Figuratif. Quelle que soit la manière dont j’appréhende1
Le corps humain est « le support » que j'ai placé au centre de ma
démarche artistique. À travers un travail de déconstruction qui finit
toujours par aboutir à une reconstruction, je considère le corps de
l'homme ou de la femme comme un paysage dans lequel, à ma guise, je
reconfigure la notion d'esthétique d'après des critères subjectifs que je
revendique et qui sont dans la lignée de la pensée du collectif
international le Déstructuralisme Figuratif. Quelle que soit la manière
dont j’appréhende le corps, que ce soit dans sa totalité ou seulement sur
une des parties qui le compose, mon travail ne laisse rien au hasard. Les
déformations, distorsions et fragmentations que je fais subir au corps
sont le fruit de longues réflexions où chaque partie a sa place au sein de
mes paysages. Avant tout, j’aspire à un équilibre des formes corporelles
déstructurées. Le caractère hybride de mes créations artistiques revêt
certes une dimension monstrueuse qui peut engendrer un malaise
visuel, de l’interrogation ou même de l’incompréhension mais tout ceci
est volontaire. Dans cette dimension monstrueuse, l’œil, s’il cherche un
peu en s’évadant trouvera une touche d’harmonie et de poésie. Le but
étant de proposer au spectateur une nouvelle esthétique de la
corporalité où les normes sont redéfinies par le pouvoir illimité de
l'imagination.
Pour ce faire, j'ai utilisé le magazine "Noir et Blanc" des années 47 et 48 pour cette série. L'atmosphère y est toute autre et l'esthétique n'est pas encore à l'heure du bistouri